Utilisateur:Pytycroc/Brouillon Julien Schmutz

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Julien Schmutz
Naissance (48 ans)
Fribourg
Nationalité Suisse
Profession acteur, musicien, sculpteur et metteur en scène
Site internet https://www.lemagnifiquetheatre.com/

Julien Schmutz est un acteur, musicien, sculpteur et metteur en scène fribourgeois[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir débuté des études de droit, il arrête sa formation et part au Canada pour étudier le théâtre[2] Il est diplômé de l'ENTC - École Nationale de Théâtre du Canada - à Montréal en 2002.[3].

Julien Schmutz est marié à la comédienne canadienne Amélie Chérubin-Soulières, avec qui il a deux enfants et qu'il met en scène dans plusieurs de ses spectacles. Il est le neveu de la metteuse en scène fribourgeoise Gisèle Sallin, avec qui il collabore au début de sa carrière d'acteur. Billingue français-allemand, Julien Schmutz travaille essentiellement sur des œuvres francophones, avec quelques exceptions. Il contribue notamment à la diffusion, en Suisse, d’œuvres théâtrales canadiennes.

En 2007, il crée avec quelques amis, dont le comédien québécois Michel Lavoie, la compagnie du Magnifique Théâtre.

Il a travaillé notamment avec François Florey[4], Gisèle Sallin, Véronique Mermoud, Roger Jendly.

Julien Schmutz s'attaque à tous les genres : du théâtre antique à l'absurde[5], il joue et met en scène autant des pièces classiques que des auteurs contemporains. Il est reconnu pour sa capacité à innover, ainsi que pour son approche collaborative et humaniste.[6]

Julien Schmutz est une personnalité de référence dans le milieu du théâtre suisse romand.

Acteur (Théâtre)[modifier | modifier le code]

En 2002, Julien Schmutz entre dans la troupe permanente du Théâtre des Osses à Fribourg.

  • En 2002, il joue dans Le cavalier bizarre de M. Ghelderode, mise en scène par G. Sallin[7].
  • En 2003, il joue dans Extermination du peuple ou mon foie n'a pas de sens, de Werner Schwab, sous la direction de Gisèle Sallin[8].
  • En 2003-2004, il joue dans Thérèse Raquin de E. Zola, mise en scène par G. Sallin, au Théâtre des Osses et part en tournée[9]. La critique est élogieuse.
  • En 2008, il joue dans Faust de Goethe, mis en scène par Anna Van Bree, au Centre d'Art scénique contemporain Arsenic[10].
  • En 2009, il joue dans Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, mise en scène de F. Polier, à l'Orangerie, Genève et part en tournée en 2011 pour cette même pièce[11].
  • En 2013, il joue dans La Scaphandrière de Daniel Danis, mise en scène par Michel Lavoie et part en tournée[12].
  • De 2017 à 2019, il joue dans Pérô et les secrets de la nuit de Guus Pensioen (2 ans de tournée en Suisse romande[13], Suisse allemande[14] et Allemagne) et joué en français, en suisse allemand et en allemand.
  • En 2019, il joue dans Gil de Suzanne Lebeau, d'après Quand j'avais cinq ans je m'ai tué, de Howard Buten mis en scène par Michel Lavoie[15].

Acteur (Cinéma)[modifier | modifier le code]

  • En 2004, il joue dans Réalité(s) réalisé par Olivier Périat
  • En 2006, il joue dans Tout est vert de Frédéric Lombard
  • En 2012, il joue dans L’Innommable, du réalisateur Rani Gillioz[16], The Milky Way de Joseph Incardona et Cyril Bron[17]
  • En 2015, il joue dans Tinou, du réalisateur Res Balzli[18]

Metteur en scène[modifier | modifier le code]

Julien Schmutz a réalisé plus d'une vingtaine de mises en scène en plus de 10 années d'activité de metteur en scène[19], dont notamment :

  • En 2009 : mise en scène de Les sept jours de Simon Labrosse[20] de Carole Fréchette avec le Magnifique Théâtre.
  • En 2011 : mise en scène de Peep Show dans les Alpes, de Markus Köbeli pour le théâtre Nuithonie[21].
  • En 2013 : mise en scène contemporaine de l'Illiade, dans laquelle il secoue les codes du théâtre[22].
  • Dès 2014[23] et jusqu'en 2016, il met en scène Douze hommes en colère[24] de Reginald Rose. La pièce, saluée unanimement par la critique, rencontre un franc succès, et tourne à guichets fermés durant deux ans.
  • En 2015 : mise en scène de Silencio de Robert Sandoz pour le théâtre Nuithonie[25].
  • En 2016 : mise en scène de Welcome to Paradise[26]. La pièce remporte le Prix du Jury du deuxième Festival le Printemps des compagnies.
  • En 2017, il monte, avec Le Magnifique Théâtre, La Méthode Grönholm[27], pièce de théâtre de Jordi Galceran[28].
  • En 2018, il met en scène Variations sur un Temps, avec le théâtre des Osses, essentiellement avec des acteurs fribourgeois[29],[30].
  • En 2019, il met en scène, avec sa compagnie fribourgeoise du Magnifique Théâtre, L'art de la comédie[31] d'Eduardo de Filippo[1],[32]. Ambitieuse, la pièce part en tournée en Suisse (Martigny, Monthey, Yverdon et Bienne notamment) et obtient un franc succès[33]. La même année, il part en tournée avec La Méthode Grönholm de Jordi Galceran[34], produite deux ans plus tôt.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Le Fribourgeois Julien Schmutz met en scène "L'art de la comédie" », sur rts.ch, (consulté le )
  2. (de) Irmgard Lehmann, « Um jeden Preis Theater spielen », Freiburger Nachrichten,‎ (ISSN 1660-959X, lire en ligne)
  3. (fr + de) « Julien Schmutz / Le magnifique théâtre // », sur achdiff.com
  4. Marie-Pierre Genecand, « François Florey, mort d’un facétieux généreux », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne)
  5. « Une nouvelle création absurde et tendre au Théâtre des Osses », sur latele.ch, (consulté le )
  6. (fr + et + de) « Julien Schmutz - Le magnifique théâtre », sur achdiff.com (consulté le )
  7. « Le cavalier bizarre », sur archives.theatreosses.ch, (consulté le )
  8. Ghania Adamo, « Les envies meurtrières de Werner Schwab », sur swissinfo.ch,
  9. « Zola à Sion », Nouvelliste,‎ (ISSN 2235-0411, lire en ligne)
  10. « Faust 08 », sur lesarchivesduspectacle.net (consulté le )
  11. « Genève, production de l'Orangerie », sur cyranodebergerac.fr, (consulté le )
  12. « Théâtre: Alphonse et la Scaphandrière », sur rts.ch, (consulté le )
  13. Therese Courvoisier, « «Perô» au cœur d’une jolie love story », 24heures,‎ (ISSN 1661-2256, lire en ligne)
  14. (de) Morena Adimari, « Sie mag die Sonne, er den Mond – Wie sie am Ende doch zusammenkommen », Solothurner Zeitung,‎ 2 dezember 2016 (lire en ligne)
  15. « Les invités du 12h30 – Michel Lavoie et Margot Van Hove présentent la pièce "Gil" », sur rts.ch, (consulté le )
  16. «L’innommable», sur laliberte.ch, (consulté le )
  17. « "Milky Way", un film de Cyril Bron et Joseph Incardona », sur rts.ch, (consulté le )
  18. « Tinou », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne)
  19. Unimix FR, « Unimix au théâtre - Interview de Julien Schmutz - Sylvain », sur https://soundcloud.com/ (consulté le )
  20. Elisabeth Haas, « Une comédie sous chapiteau », La Liberté,‎ (lire en ligne)
  21. « L'invité culturel: Julien Schmutz, metteur en scène », sur rts.ch, (consulté le )
  22. Corinne Jacuiéry, « Condensée,«L’Iliade» fait son humanité », La Liberté,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  23. Thierry Sartoretti, « Théâtre: Douze hommes en colère », sur rts.ch, (consulté le )
  24. Marie-Pierre Genecand, « «Douze hommes en colère» enflamment le public romand », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne)
  25. Elisabeth Haas, « La danse des morts-vivants », La Liberté,‎ (lire en ligne)
  26. Elisabeth Haas, « La promesse de l'immortalité », La Liberté,‎ (lire en ligne)
  27. Eric Bulliard, « Un jeu de dupes et de manipulations », La Gruyère,‎ (ISSN 2296-2409)
  28. Elisabeth Haas, « Quatre candidats en terrain glissant », La Liberté,‎ (lire en ligne)
  29. Guillaume Perret, « Le temps et le rire absurde », La Gruyère,‎ (ISSN 2296-2409, lire en ligne)
  30. Elisabeth Haas, « Au théâtre, le temps suspend son vol », La Liberté,‎ (lire en ligne)
  31. Eric Bulliard, « Un théâtre qui parle de la vie et des gens », La Gruyère,‎ , p. 17 (ISSN 2296-2409, lire en ligne)
  32. Vertigo, « Théâtre: "L'Art de la Comédie" », sur rts.ch, (consulté le )
  33. Alexandre Demidoff, « La grande magie de Roger Jendly et de sa bande », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne)
  34. Marie-Pierre Genecand, « Postuler comme cadre? Une guerre des nerfs », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externes[modifier | modifier le code]